mardi 24 février 2009

Aujourd’hui, Chris devait venir, il était temps cela faisait si longtemps que je ne l’avais vu et j’avais temps de choses à lui dire. J’entendis le haut-parleur et me pressai de descendre, il m’attendait un grand sourire sur les lèvres :
- Nous pouvons sortit dit-il, pas loin en face manger une glace. Il me prit dans ses bras et m’embrassa. Il me prit la main et nous traversions pour aller à notre café d’en face, je pris un café liégeois et le serveur me dit :
- Je croyais que vous étiez parties ne vous voyant plus.
- Bientôt j’espère lui dis-je en souriant
Chris me raconta qu’il avait été débordé par son travail. Il était ingénieur dans un établissement qui fabriquait des robots ménagers « Les Aide-Madame » Le nom me faisait souvent rire. Je lui demandai pour Jacky, quel rôle il jouait dans la police, il se frotta l’oreille avant de dire :
- Je ne sais pas, je croyais que c’était Pascal, il est comment ?
Je lui décrivit Jacky, il haussa les épaules et me dit :
- Il est possible que la police ait préféré mettre celui-là, il est peut être plus doué en kinésithérapie ou en natation ?
Je ne dis rien, un peu inquiète, je ne voulais pas trop l’inquiéter à mon tour. J’avais à lui raconter tellement de choses que je le fis assez brièvement pour qu’il puisse tout entendre avant la fin de sa visite. Il rit pour l’histoire de « Homosexuelles » mais il ne comprit pas pourquoi je n’étais pas partie, je lui expliquai que l’inspecteur avait besoin de nous et je ne pouvais pas laisser mes copines dans l’embarras. Il fallait trouver les coupables qui nous hallucinaient de diverses manières et arrêter ce petit jeu. Il parut inquiet et voulut savoir tous les détails puis me demanda si je mettais du micropur, j’avouai que je n’y pensais pas toujours. Il me gronda gentiment puis me proposa de me ramener de la nourriture. Je refusai, on ne comprendrait pas mon petit appétit à la salle à manger et mon gros appétit dans la chambre, je ne pouvais pas cacher des gros objets. Il était temps de rentrer et nous revenions tout tristes, chaque séparation devenait de plus en plus cruelle, je lui demandai d’aller voir Michel qui s’ennuyait de nous deux, il promit et m’assura qu’il serait là le dimanche prochain s’il ne pouvait pas se libérer avant il finit en me disant :
- Tu comprends, nous achetons des parts à UBESCO et je dois leur faire des démonstrations.
Nous étions arrivés et il me serra très fort dans ses bras, m’embrassa et partir sans se retourner.
Je montai dans ma chambre, je me cassais la tête, je me souviens avoir entendu parler de l’UBESCO il n’y a pas longtemps mais j’ignore par qui ? Je vis Sylvie qui me guettait, elle était heureuse de m’annoncer qu’on avait les résultats de ses analyses et que l’inspecteur était sur des pistes, elle dit :
- je suis surveillée la nuit et je n’ai plus peur, c’était bien des médicaments qui avaient agi sur moi
- Je le sais, il me l’a déjà dit, moi aussi on m’a fait une prise de sang et un policier patrouille la nuit, c’est rassurant.
L’inspecteur me fit venir dans le cabinet de la directrice, elle était absente, il me demanda si tout allait bien, si rien de désagréable ne s’était produit à nouveau, je répondit :
- Pas pour le moment, merci. Je peux vous demander si vous avez avancé dans l’enquête ?
- Un peu mais pas assez pour inculper qui que ce soit. Il me tendit la main en me disant de ne pas m’inquiéter.
Je rentrai dans ma chambre sereine. Mlle Viollet m’attendait et me demandai d’où je venais, je répondis d’un air moqueur :
- Monsieur l’inspecteur m’a appelé, je n’ai pas pu refuser. Elle se tut et repris le thermomètre.
Je sentais qu’elle m’en voulait, elle était la vieille fille type, je me demande si elle a eu des relations sexuelles durant ses 40 ou 45 ans ? Je ris en mon for intérieur à cette idée, elle aurait dû entrer dans les ordres. Cela me fit penser à la directrice, elle avait une alliance, nous l’appelions madame, je n’avais jamais vu son mari. Elle habitait en ville et venait le matin de bonne heure où on l’appelait et en voiture, elle en avait pour dix minutes. Son mari n’était pas forcé de venir nous voir, la sonnette retentit, c’était l’heure du dîner et je descendis, Marylène me rejoignis en cours de route.
Elle me dit qu’elle partait dans dix jours, elle était contente car elle n’avait pas trouvé beaucoup de repos et il fallait retravailler en rentrant. Je la félicitai et lui demandai de me laisser son adresse avant de partir.


14 - matin il y avait chorale et je décidai d’y aller, je voulais vérifier si Lara ne s’y était pas réfugiée. Le matin j’avais appris que mes examens de sang étaient normaux, donc, je n’avais pas avalé d’hallucinogènes, je devais chercher ailleurs la raison de mes visions ou réalités ? Je ne peux pas dire que j’étais contente par les résultats, au contraire cela compliquait les choses.
Françoise venait avec moi, elle chantait très bien et adorait chanter, elle m’avoua qu’elle était embêtée pour moi, je lui dis de ne pas y penser et qu’on s’en sortira !
La chorale était aussi bien organisée que la dernière fois, la directrice brillait en tant que chef d’orchestre. Elle m’évitait, par contre elle ne pouvait pas éviter Françoise qui chantait face à elle, apparemment cela se passait bien. J’eus le temps d’examiner la pièce un peu mieux, elle était vaste, il y avait plein d’objets recouverts, cela me rappelait la piscine, pour les objets recouverts. Je me demandais ce que ça pouvait bien être, je m’approchai discrètement près d’une bâche et la soulevai discrètement, je vis un objet métallique, une surveillante arrêta ma main et je rougis pour mon indiscrétion.
Nous remontions tranquillement et je vis le géant qui nous suivait discrètement, il faisait partie des objets et ne faisait plus peur. Je dis à Françoise que je vis un objet en métal, impossible de le définir j’ajoutai :
- La prochaine fois tu peux essayer de voir ?
- Et me faire taper sur les doigts par une surveillante, je n’y tiens pas.
Je n’insistai pas, j’essaierai d’aller voir, ce n’était pas urgent. Il fallait déjà attendre les résultats de l’enquête, comprendre pourquoi j’ai des visions si je ne suis pas droguée, surtout que la dernière fois Françoise était là aussi, par contre on ne lui a pas fait d’analyses. Je me demandais si c’était important ou pas. J’entendis « Attention » je crois que c’était Françoise et je tombai après avoir reçu un bon coup sur la tête, j’eus juste le temps de voir des yeux foncés, je les connaissais. Je me retrouvai dans ma chambre, Mlle Viollet prenait ma tension et me demanda si j’allais mieux :
- Vous ne me tuerez pas comme ça dis-je
- Personne ne veut vous tuer, vous êtes tombées, il faut faire attention avec vos cannes quand vous marchez. Je tâtai ma tête et sentis une bosse. Je lui dis :
- Tâtez ma tête, la bosse je ne l’ai pas eu par terre, j’ai senti le coup et vu des yeux mais après je me suis évanouie.Prenez un calmant, vous le direz demain à l’inspecteur dit-elle tout bas, jetant un coup d’œil vers la lampe, je savais qu’il y avait des micros, elle devait le savoir également. Je recrachai le calmant et dormis très bien jusqu’à 5 h du matin car là je sentis une main qui me secouait et face à moi la main tenait un

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